Auffray Davidson

Tu tapotes nerveusement la mine de ton crayon sur la table, te décrire physiquement ? Tu n'aimes pas trop ça, mais tu n'as pas le choix, si ? Eh bien, eh bien... Tu as des cheveux courts, frisé, châtain clair à l'ombre et blond foncé au soleil. Tu as aussi une frange, tranché par des mèches de couleurs plus claires et plus vives. C'est héréditaire. Contrairement à ton regard : d'une couleur noire comme l'ébène, où brillent une étrange lueur argenté. Cela, personne ne sait d'où elle te vient, peut être un ancêtre dans les alentours du lointain passé de ta famille ? Comment savoir ? De toute façon, ce n'est pas ta préoccupation principale. Tu notes. Qu'y à-t-il d'autre à dire ? En réfléchissant, tu regardes le dos de ta main, froid et blanc, comme un cadavre. Tu le rajoutes, ton teint, semblable à celui d'un lavabo. Et maintenant ? Que décrire dans ton physique ? Peut-être la tenue que tu portes ? Tu y jettes un œil et tu notes : un gilet sans manche, de couleur noire, ouvert sur une chemise blanche, à moitié rentré dans ta jupe, noire aussi. Des collants blancs, mariaient à des chaussures noires, un bracelet d'argent au poignet, une chaîne en or, autour du cou, le pendentif, toujours caché sous ta chemise..."Si vous voulez savoir ce que c'est comme pendentif... Vous n'avez qu'à venir voir, vous-même..." C'est ce que tu dis, un sourire carnassier aux lèvres, plonger dans tes pensées. Tu te souviens de quelque chose... Pour toi, ce n'est qu'un détail, mais tu te demandes, si tu devrais le rajouter ? Tu hésites... "Le marquer... ? Ne pas le marquer... ?" Ton cœur balance... Une hésitation née au fond de toi... Puis ton crayon finit par se poser sur la feuille et tu écris : "je possède un tatouage dans le dos... On dirait qu'il a été gravé avec un couteau, de couleur noire et bleue foncé... C'est un cercle, les contour en pique, en son centre, il y a un flocon de neige. Le flocon est prisonnier des pinces d'un scorpion noir à l'air menaçant, avec sa queue en aiguillon. A mon âge, ce n'est pas normal, mais c'est un "héritage" de famille... Tout ce que je peux dire, c'est que c'est une sorte de souvenir, pour ne pas oublier, à qui je dois ma vie et mon malheur."

Te décrire mentalement ? C'est pire que de te décrire physiquement ! En parlant de ça, tu te décides à le noter : tu n'aimes pas te décrire, physiquement, comme mentalement. Que dire d'autre ? Tu jettes un coup d'oeil nerveux à l'horloge... Ses tic... tac... Te rendent nerveuse. Le temps joue contre toi. Tu le sais. Tu le penses. Ce n'est pas le cas. Il joue en ta faveur. Mais tu ne lui fais pas confiance. Tu ne fais confiance à personne. Tu n'as pas confiance en toi, ni en les autres... En qui plaçait ta confiance, dans ce cas ? Tu y réfléchiras plus tard, pour l'instant, tu notes. Tu notes aussi que tu es d'humeur changeante : parfois tu es agréable, tu es amicale, tu es drôle, tu es intrépide. Cela t'arrive. Seulement envers les personnes en qui tu as confiance. Mais comme tu n'as confiance en personne... Tu es aussi, parfois très timide, alors pour ne pas le montrer, tu te montres impassible : on se heurte à un mur de glace sans sentiments, qui extérieurement parait indestructible, intérieurement, sanglote et tremble de tous ses membres... "J'ai peur... J'ai froid... Pourquoi suis-je faites ainsi... ?" Ce sont les mots que tu entends en boucle dans ton esprit fatigué, quand tu t'habilles de ce manteau de froideur. Il y a aussi, un autre manteau... Beaucoup plus effrayant, autant pour toi que pour les autres : tu es sadique : tu aimes parfois le goût du sang dans ta bouche, tu te mords la lèvre, uniquement pour le plaisir de goûter, ce délicieux nectar... Et cela t'effraie, tu ne te reconnais pas. Tu aimes regarder les autres souffrirent, tu te régales autant de leurs souffrances morales, que de leurs souffrances physiques. Tu entends des sanglots au loin et tout cesse. Tu restes impassible, tu fais semblant que cette souffrance que tu aimes ne te fais rien, mais intérieurement tu boues... De colère ? Est-ce l'élément déclencheur de tout ce cycle de désespoir ? Oui... Surement, car à l'opposer de ton plaisir, se trouve la haine : ce désespoir te met en colère. Mais ce n'est pas ta faute... C'est "leur" faute. C'est à cause d'eux que tu es comme ça... Tu n'as pas à t'en vouloir... Mais tu notes juste après tous cale : "Cet état d'esprit à beau être rare, j'ai beau avoir plus une personnalité "impassible"... La haine que l'on s'est amusée à me gravé dans le cœur, n'avait beau pas être demandé... Mon esprit sadique ne pouvait pas non plus, être pardonné de tout à cause "d'eux"... J'y ai aussi ma part de responsabilité, vu qu'au moment précis où cet état, arrive... Je me laisse toujours emporter, mais jamais je n'ai lutté.

Tu n'as jamais eu la vie facile, pas vrai ? Tu es née à Pluckley. Le village le plus hanté de Grande-Bretagne, peu de jours avant le "jour des morts" soit, Halloween. Déjà, rien que cela, tout semblait dire que tu aurais une vie sinistre... Oh ! tu n'as pas eu que des moments durs ! Tuas aussi vécue de bons moments, mais beaucoup moins que les mauvais.... Tu le notes. Qu'as-tu à dire d'autres ? Eh bien.. Tu as grandi dans ton village natale, les onze premiers mois de ta vie, puis tes parents t'ont emporté à Londres, loin de ce village malfaisant, où ta famille régnait en maître, comme des tyrans. Tu es issue d'une famille noble et riche, mis d'une cruauté et d'une soif de pouvoir, qui t'aurais empêché de grandir normalement. Mais... En y repensant, partir ou pas, n'aura rien changé. Tes parents, sont décédés et tu étais présente quand ils sont morts. Vous vous promeniez dans les rues de Londres, quand un homme, à tirer sur tes parents, avant de s'enfuir, ente lançant un mauvais regard. Tu as eu juste le temps de voir un tatouage sur sa main gauche... Tu n'avais que cinq ans et déjà tu étais confronté à la mort. Après cela, l'assassin ne fut jamais retrouvé et tu fus envoyé chez des amis à tes parents. Tes parents adoptifs, moururent dans un accident de voiture à tes dix ans. Tu as souffert, mais quand tu t'en aies remis, tu as trouvé étrange toutes ces morts... Du coup, quand tu as eu quatorze ans, tu as demandé de revenir chez ta famille pour grandir. Ta demande fut accepté et tu reparties pour Pluckley. Ta famille fut heureuse de te revoir et tu mimas que tu l'étais aussi. En réalité, tu les soupçonnais d'être derrière tout ton malheur. Les Davidson habitaient un grand château, où plutôt une partit de ce fameux château, le reste étant abandonné. C'est ainsi que tu rencontras le professeur Layton et son apprenti, Luke. Ensemble, vous avez percés le secret du château, trouvé les coupables des meurtres à Londres : ta propre famille. Plus précisément, ton oncle, tu as reconnu le tatouage sur sa main. Toute la famille était impliquée, des grands-parents, aux petits enfants. Leur jeunesse, envolait, ils étaient devenus ce que tes parents voulaient éviter pour toi. Ils avaient réussi. Ta famille fut condamnée à la peine capitale, à part les enfants. Ils étaient deux, des jumeaux, envoyé en maison de redressement. Ils ne supportèrent pas cette humiliation et un beau matin, on les retrouva pendu dans leur chambre. Après tous ces événements, tu rentras à Londres en compagnie de Luke et du professeur. Pour continuer ta vie avec la mère de ton père adoptif. Une adorable vielle femme du nom de Mary, avec son majordome Alfred, vous viviez dans une belle et grande maison, entretenu par la richesse de la vielle femme. Tu hériterais de tout cela, plus l'héritage de ta famille, malgré le fait que tu n'en voulais pas. Tu notes tout cela sur ta feuille et tu décides de clore en marquant : "En ce qui concerne mon tatouage, tous les membres de la famille en portent un, mais le dessin au centre est différent selon le caractère. J'imagine que le flocon représente la froideur qui grandit en moi et le scorpion, illustre mon caractère "piquant"..."