La Guerre des Filles et des Garçons!

Je me disais bien durant toute la matinée que quelque chose clochait. Le ciel était bleu, il faisait beau et chaud, certes les cours de français et d'histoire étaient peu intéressants, mais rien n'allait mal. Et j'aurais dû me douter avant que, malgré tout, je ne réchapperais pas à la tradition.

J'ai toujours aimé dire, pour rire, que j'étais maudite - surtout le jour de mon anniversaire. Mais là, j'ai carrément atteint des sommets.

Tout a commencé ce midi, avec ce gamin qui, juste derrière, me harcelait afin de prendre ma place dans la file. Il me poussait, essayait de mettre son plateau devant moi, mais je ne réagissais pas ; je me contentais de lui faire dire calmement, par mon silence, qu'il n'y avait aucune raison à toute cette violence injustifiée. Être UNE place derrière n'allait pas changer le monde.

Bref. Il a fini par lâcher, par accident, son plateau.

Petite précision : l'objet tomba à la verticale, sur mon pied. Résultat : je passai le reste du temps de la pause de midi dans l'infirmerie, le pied droit enroulé dans un sac glacial, avec la connaissance que mon pouce droit a un hématome. Genre avec le joli ongle tout bleu, vous voyez bien. La totale, quoi.

AWESOME.

Bref. Durant tout l'après-midi (et d'ailleurs, ça continue encore à l'heure où je vous parle), j'eus une énorme douleur à l'orteil, au point de m'en mordre les doigts (l'infirmière a bien fait de me dire qu'il y en avaient qui tournaient de l’œil pour moins que ça).

Je passe par ailleurs tous les moments où je dus marcher des kilomètres durant en boitant, y compris les nombreux étages d'escalier, car BIEN SÛR les ascenseurs étaient toujours bondés.

Jolie anecdote par ailleurs : faudra vraiment que je me souvienne que quand je prends CET ESCALIER-LÀ, la porte au septième étage est TOUJOURS fermée. Ça m'éviterait d'avoir à faire des allers-retours inutiles ~

Bref. Je rentrai chez moi lessivée, en sachant à peine marcher. Mais je suis vivante ! \o/

Bon, allez, faut voir le côté positif de cette journée : quasiment tout le monde m'a souhaité un joyeux anniversaire, et j'ai même eu droit de la part de tout un groupe d'amies un petit bracelet brésilien - avec, évidemment, la traditionnelle demande de faire un vœu en le mettant. Je demandai tout naturellement à ne plus avoir à subir ce genre de malédiction quotidienne qui me pourrit la vie ~

...

Et merde.