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Professeur Layton et la menace de Chronos
Venez incarner un personnage de la saga ou inventez-en un, et participez à l'intrigue : Une nouvelle menace pèse sur le professeur Layton ! Serez-vous de taille face aux nouveaux mystères et leurs énigmes ?
Voilà, je me demandais si des gens ici avaient déjà écrit des fan fictions sur Layton, ou sur n'importe quoi d'autre ? C'est parce que j'adore les lire que je demande ça en fait ^^"
Personnellement, j'en avais déjà écrite quelques unes sur mon ancien ordi... Mais en voulant les transférer sur celui-ci, je me suis rendue compte qu'elles avaient toutes inexplicablement disparues ( ma parodie de Missing de Meg Cabot également... ELLE FAISAIT 300 PAGES !!! Et la nouvelle la plus belle que j'ai écrite -apparemment, j'arrive pas à me juger... Mais elle a fait pleurer une amie --" ) ! J'ai été tellement dégoûtée que j'ai arrêté d'en écrire pour plus me concentrer sur mes bons vieux romans écrit au stylo-plume ( hihi, c'est cool d'écrire au stylo ^^ )... Mais là je m'y remets ! =)
Et vous, vous en avez déjà écrite ? Et est-ce-que vous voulez les montrer ou bien les garder pour vous - c'est vrai quoi, c'est personnel une oeuvre et pas toujours facile à montrer aux autres... - ?
Ah, au fait, pas de critiques injustifiées et méchantes, ni de méchancetés gratuites sur les Fan Fiction ! C'est très blessant, et il y a moyen de s'en passer ;)
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 11 Avr - 12:58
J'en ai commencé une moi ^^ Je veux bien montré le début, je mettrais certainement la suite ^^
L'infini Sempiternel
Prologue: Les cauchemars ne sont que des rêves réalistes:
En cette belle matinée de printemps, l'air était emplie d'une douce odeur fleurie et raffraichissante. Dehors, les oiseaux chantaient, le soleil venait de se lever, et le vent soufflait doucement, rappelant que l'hiver était terminé. Dans sa petite maison de vacances, un homme venait de se lever, ouvrant les volets et découvrant l'agréable luminosité extérieure. Il s'étira un bon coup, il aimait quand les journées commençaient bien. Après s'être douché et habillé, l'homme descendit au rez-de-chaussé où l'on sentait un parfum de petit-déjeuner typiquement anglais qui envahissait l'escalier. Et lorsqu'il fut arrivé à la dernière marche, il découvrit un repas digne d'un roi dressé sur la petite table de la salle à manger. Au fourneau, une jeune femme aux cheveux châtains détachés, lunettes au nez. Aujourd'hui, Claire avait 32 ans. L'ayant remarqué, elle leva la tête, affichant un large sourire.
"- Bien dormi ? dit-elle. - Jamais aussi bien, et toi ? - Non, j'ai juste fait un cauchemar, pour le moins étrange ... avec un clown je crois ..."
Après un long silence, la jeune femme reprit:
"- Ecoute, j'ai quelque chose à te dire. - Je t'écoute, répondit-il assez intrigué. - Il faut que tu m'oublies, je t'en supplie, je n'existe plus, cesse de penser à moi, oublie moi, oublie moi Hershel !"
Le professeur sursauta. Le front humide, il se trouvait dans ce même lit où il venait de se réveiller. Un cauchemar. A sa montre, le Hershel Layton put déchiffrer qu'il était 5h23 du matin. Cela faisait maintenant plus d'un mois qu'il avait commencer ses crises cauchemardesques ; le jour où Claire était réapparue, et l'avait quitté, encore. Le Professeur Layton était un homme saint d'esprit, professeur d'archéologie, il était l'une des personnes les plus intelligentes du Royaume Uni, et peut-être, au monde. Fervent amateur d'énigmes, son talent et ses bons conseils lui permirent de soulever le voile de mystère sur toutes ses affaires. Prit de longues réflexions sur une question dont il oublia vite le sujet, Hershel Layton plongea dans un profond sommeil, sans cauchemar, sans Claire.
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 11 Avr - 16:53
Encore une histoire de clown ?!? C'est un sujet qui inspire beaucoup on dirai ... En tout cas j'aime bien !Continu Tony !
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 11 Avr - 17:30
De... De clown ? Où ça ? *se cache*
Sinon, c'est super Tony ! Bravo ! :D
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 11 Avr - 19:53
Enfait l'histoire du clown c'était un clin d'oeuil à la fic' d'une amie :P Si vous aimez, je mettrais bientôt la suite ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 11 Avr - 22:45
Ah ok ! Cool, vraiment, la fic ! :)
Le truc que je vais vous montrer, ce n'est pas vraiment une fan fiction, c'est juste une histoire connue vue par un autre personnage. Si vous ne connaissez pas, vous ne comprendrez sûrement rien, car je n'ai pas expliqué en détail les règles du jeu - le livre en question est Hunger Games ! Vous connaissez ? ^^ Tant mieux, comme ça vous allez pouvoir lire... Ce n'est pas du grand art, mais ça permet d'avoir un autre point de vue sur l'histoire... Si vous reconnaissez le personnage, ça voudra dire que j'ai bien fait mon boulot ! :D
La voici : (bonne lecture ! )
Hunger Games vu par ... :
Je me réveille difficilement, avec un horrible mal de dos. En me redressant, prenant appui sur mes coudes, je comprends pourquoi : je suis actuellement en pleine forêt, sur la branche d'un alcatrier, l'arbre emblème du district cinq bien qu'il ait été créé par les gens du Capitole, plutôt fine, et loin d'être confortable. Je descends le plus vite possible, puis atteris sur un tapis de feuilles sans faire le moindre bruit. Je ne comprends absolument pas comment j'ai pu aller aussi haut dans l'alcatrier ; grimper aux arbres n'a pourtant jamais été mon fort.
Il doit être dans les alentours de midi, si je regarde la position du soleil. Ce n'est pas comme si j'avais réellement le choix et que je pouvais passer une autre journée seule dans la forêt, ce que j'adore faire pourtant. Si je n'ai pas le choix, c'est parce que c'est aujourd'hui. C'est aujourd'hui la Moisson. Le commencement, la toute première étape d'un massacre, d'un bain de sang que les créateurs de cette mascarade ont tout simplement appelés les Hunger Games. Les Jeux de la Faim...
Je rentre chez moi avec une entrée remarquée, ce que j'aime faire de temps à autre, en lançant mon poignard à travers la pièce. Il va se planter dans le mur, exactement au même endroit que la dernière fois. Mon frère pousse un cru de frayeur, et j'éclate de rire en l'entendant.
- Naya ! Vas-tu arrêter un jour de te servir de ce poignard pour faire autre chose que cueillir des baies et couper des racines ?
- Ne sois pas aussi coincé, Sikry !
En réalité, mon frère s'appelle Sikr, mais j'aime l'ennuyer en l'appelant par ce surnom qu'il déteste. Je vis seule avec lui depuis la mort de nos parents. Mais c'est loin d'être un calvaire. Nous arrivons à bien vivre - nous sommes une des seules famille pauvre, car notre district est plutôt riche, et plus proche du Capitole - et vivre avec un grand frère protecteur n'est pas désagréable ! Je vais cueillir des fruits et dénicher des racines comestibles, occasionellement je parviens à toucher l'un ou l'autre petit animal en lançant mon poignard, et Sikr trouve toutes sortes de trésors que l'on peut revendre à bon prix en creusant au plus profond de notre jardin - cette maison a appartenu à beaucoup de gens, avant et ils enterraient tous leurs biens les plus précieux, du coup c'est à nous maintenant. Par contre, c'est moi qui revend les trouvailles de Sikr au marché : lui n'y arrivant pas, baissant les bras à la première difficulté venue. Souvent, je suis obligée de prendre des tesserae à mon nom pour ne pas le décevoir en lui disant que je n'ai rien rapporté. Lui faire de la peine est inhumain pour moi...
- Mais tu n'as pas vu comme tu es habillée ?
La voix de mon frère me rappelle tellement les jappements d'un petit chien que j'éclate de rire.
- Toi, tu es stressé par la Moisson ! Allez, calme-toi, tout va bien se passer.
Sur ces paroles que j'espère réconfortantes, je cours me changer dans ma chambre. J'enfile une robe rouge avec un noeud à l'arrière que je noue facilement, puis mets des bottines noires en un rien de temps. Je suis néanmoins obligée d'appeler mon frère à la rescousse quand il s'agit de s'occuper de ce que j'ai sur la tête - difficile d'appeler ça des cheveux... Il me rejoint en moins de deux, et nous parlons tandis qu'il démêle tant bien que mal ma tignasse rousse.
- Ne sois surtout pas stressé, dis-je d'une voix que je veux apaisante, c'est ta dernière année de Moisson, après tout.
- Je ne m'inquiète pas pour moi. Je me fais du souci pour toi, plutôt. Je parie que ton nom est inscrit plus de fois que le mien...
- Ca dépend. C'est combien de fois, toi ?
- Trente-sept.
- Effectivement, j'en ai quelques-uns en plus...
- Et donc ? Combien ?
- Quarante-quatre.
Choqué, Sikr lâche la brosse à cheveux. De mon côté, je continue à la fixer droit dans les yeux - ou du moins son reflet, étant tous les deux face à un miroir- n'étant pas du tout intimidée par mon frère.
- Comment est-ce possible ? Ce n'est pourtant que ta seconde Moisson !
Je hausse les épaules, décidée à ne pas lui dire pourquoi j'ai tant de petits papiers avec mon nom inscrit dessus pour les Hunger Games...
- Ce ne sont pas un ou deux noms en plus qui vont changer quelque chose !
- Si, ça peut changer quelque chose, et tu le sais très bien.
Je ne trouve rien à redire, et donc me tait. Sikr finit ma coiffure dans le silence le plus total. L'ambiance est assez tendue. Quand il finit de brosser mes cheveux et leur a donné une allure à peu près humaine, il m'emmène devant un miroir plus grand pour que je puisse me voir.
- Regarde-toi, Naya. Tu es superbe.
- Arrête de raconter n'importe quoi... J'ai juste mis et une robe et les cheveux un peu moins en bataille que d' habitude. Excepté ça, je suis toujours la même.
Mon frère a beau faire semblant, je sais que je ne suis pas belle, ni spécialement jolie. Mon visage fin avec mon nez légerement pointu, mes grands yeux couleur ambre, mes lèvres rouges sang et minces et mon teint blafard, ainsi que mes tâches de rousseur, me fait penser à un renard. Mes cheveux roux ne font que renforcer cette impression.
- Allons-y, fis-je. Il ne s'agirait pas d'être en retard à la Moisson.
Sikr opine en silence, tout en mettant une alcatry, la fleur blanche à nuances mauves de l'alcatrier, dans mes cheveux. Nous partons ensuite pour la place principale. Tout le long du trajet, nous restons silencieux tous deux, sachant pertinnement que nous pourrions être sélectionnés tous les deux, et ainsi être obligés de s'entretuer... Au bout d'un moment, je cesse d'y songer en voyant la place apparaître devant moi. Je vois également une femme aux cheveux rouges perchée sur l'estrade que j'ai déjà vu l'année dernière et à quelques autres occasions également : Valley Stink. Elle est déjà prête, riant d'un de ces rires féminin et classes d'une des plaisanteries de Reji Sherlott, le mentor officiel des tributs du district cinq. Sikr et moi, nous nous séparons en agitant la main comme pour se dire "aurevoir" tout en espérant que ça ne soit pas un "adieu". Lui va du côté des garçons de dix-huit ans ; moi du côté des filles de treize ans. Quelques minutes plus tard, après l'arrivée d'encore quelques habitants et des tests de microphone, Valley prend la parole. Elle va répéter le même discours que chaque année, comme à chaque fois, tout le monde le sait.
- Potentiels tributs du district cinq, bienvenue à la Moisson, et à l'ouverture des soixante-quatorzième Jeux de la Faim !
Valley adresse un sourire immense à l'assemblée. Seules une ou deux personnes le lui rendent - certainement celles qui sont sûres de ne pas être sélectionnés -, les autres gardant leur air sérieux.
- Joyeux Hunger Games à tous ! Et...
Je bouge les lèvres en même temps que Valley Stink lorsqu'elle prononce cette phrase célèbre dans tout Panem.
- ... Puisse le sort vous être favorable !
Je ferme les yeux durant le rappel des règles des Hunger Games, la liste des gagnants du district cinq, le récit de l'histoire des jeux, et lorsque les lois de Panem sont citées. Fermer les yeux m'aide pour me concentrer.
- Et comme chaque année, honneur aux dames !
J'entends les pas de Valley, qui doit sûrement être en train de s'approcher de la boule en verre contenant les noms des filles de plus de douze ans susceptibles de participer aux Hunger Games. Je la vois mentalement en train de mettre sur son nez ses immenses lunettes noires, entend un souffle dans le microphone, puis enfin, Valley ouvre la bouche.
- Naya Eraclya !
Bien sûr. Ca devait être moi.
J'ouvre les yeux, sous le choc, à l'intérieur, sereine en apparence. Je conserve ce regard dur et froid que j'ai presque tout le temps, je ne souris pas, je garde une expression du visage neutre, sûre d'elle.
- Jeune fille ? Viens me rejoindre, n'aie pas peur !
Personne ne me regarde, et je sais très bien pourquoi. Aucun habitant de ce district n'a jamais entendu parler de moi. Je ne peux pas me faire d'amis. Trop discrète, trop introvertie, ne parlant pour ainsi dire jamais - sauf avec Sikr.
Je dépasse quelques filles de mon âge, qui me regardent comme si elles ne m'avaient jamais vue - ce qui est certainement le cas. J'avance silencieusement, puis monte les marches menant à la scène.
- Es-tu Naya Eraclya ?
Je cherche Sikr du regard, cherchant aussi un réconfort de sa part, un regard qui dit "tout va s'arranger". Mais lorsque je l'aperçois, il ne me regarde même pas. Il fait comme toujours. Il abandonne dés qu'il y a une petite difficulté devant lui. C'est un lâche, en fait... Je ne m'en rends compte que maintenant, mais c'est bien un lâche. Je le déteste, là, tout de suite. Je suis furieuse contre lui, mais suis toujours calme en apparence.
- Oui, c'est bien moi.
Elle prend un air enchanté, sûrement heureuse d'avoir trouvé une tribut qui ne proteste pas une seconde, puis plus soucieux.
- Ne tremble pas comme cela, Naya. Tout va bien se passer là-bas. Il n'y a aucune raison d'avoir peur.
- Je n'ai pas peur.
Ce qui est totalement vrai. Pour l'instant, du moins. Actuellement, je suis tellement furieuse contre ce lâche de Sikr que je n'arrive même pas à penser aux Hunger Games. J'en tremble même de colère.
- A la bonne heure ! Si tout va bien, passons à la sélection du tribut masculin.
Cette fois-ci, je vois Valley s'éloigner de moi pour prendre un bout de papier avec le nom d'un garçon. Je me sens à la fois furieuse et vulnérable, sur cette scène, sentant le regard des autres posé sur moi. J'ai juste envie d'une chose : que le tribut masculin soit sélectionné le plus rapidement possible, que je puisse m'en aller, aussi loin que possible, m'éloigner de ces gens qui me jugent sans me connaître et de ce garçon de dix-huit ans lâche, que je refuse à présent de considérer comme mon frère.
- Vishal Bromoi !
Je ne connais ce garçon que de nom, pour avoir entendu les filles du district crier son nom et soupirer à chaque fois qu'elles le voyaient. Ces mêmes filles poussent des petits cris catastrophés à l'annonce de sa participation aux Hunger Games. Vishal n'y prête pas attention. Il s'avance sur l'estrade avec un sourire sûr de lui, presque intimidant.
- Les tributs peuvent se serrer la main.
Vishal tend sa main vers moi sans hésitation, et je la sers avec peu d'entrain. Ma main est toujours en train de trembler, et il semble s'en inquiéter, serrant plus fort ma main pour tenter de la calmer - enfin peut-être. Il me fait un sourire, et je détourne mon regard vers l'assemblée, puis retire précipitamment ma main de manière assez malpolie.
- Applaudissez bien fort nos deux tributs !
Personne ne le fait. Après quelques secondes, se rendant compte que personne n'allait applaudir, Valley nous emmène, Vishal et moi, dans de petites pièces où nous pouvons recevoir des visites des proches, séparement.
Je m'assieds sur le confortable sofa rouge au coin de la pièce, en attendant la visite de mes proches. En l'occurence de Sikr. Mais je ne veux pas le voir. Et, justement, il ne vient pas. Les minutes passent, personne ne rentre. Je jurerais presque qu'un des pacificateurs gardant l'entrée m'a fait un sourire amical, mais je dois sûrement me tromper...
Je sursaute lorsque la porte s'ouvre. Je suis tellement surprise que je m'apprête à lancer mon poignard, avant de me rappeler que je ne l'ai plus avec moi. Ce n'est pas Sikr, mais une fille que je n'ai jamais vue. Une grande blonde aux yeux bleus, magnifiquement belle, d'environ dix-sept ans... Voilà à quoi je voudrais ressembler, et non à un renardeau !
- Bonjour, Naya.
Ne me laissant pas déstabiliser par la présence d'une parfaite inconnue, je déclare aussitôt qu'elle rentre dans la pièce :
- Que faites-vous ici ?
Le regard de la femme est chaleureux et donne envie de sourire, tandis que le mien reste glacial.
- J'étais venue souhaiter bonne chance à mon frère pour les Hunger Games, à la base. Mais ne voir personne te rendre visite m'a fait de la peine, c'est pourquoi je suis venue te voir.
- Je n'ai pas besoin de votre pitié.
La soeur de Vishal Bromoi paraît décontenancée un court instant, mais retrouve rapidement son sourire.
- Je t'en prie, Naya, appelle-moi Tisha.
Tisha se rapproche encore de moi, puis, en s'assurant que personne ne l'écoute, elle me chuchote sur le ton de la confidence :
- Naya, tu peux gagner ces Hunger Games. Je t'ai vue tuer cet oiseau avec ce poignard. Trouve-t-en un, et tu auras une chance de remporter la victoire. Tu as une précision à couper le souffle. Tu as un don inné pour le camouflage. Et tu es surtout très discrète. Garde ça pour toi, mais j'ai plus d'espoir en toi qu'en Vishal. Cette année, ce sera le district cinq qui remportera la victoire ! Tu es bien meilleure que nombre des anciens gagnants, la victoire sera assurément pour toi et ton poignard !
- Merci à vous, Tisha.
Je dis ça d'une voix froide, mais je suis touchée par les paroles de cette fille.
- N'oublie pas de gagner ! lance Tisha en s'en allant.
Quand elle est hors de la pièce, une autre personne entre à l'intérieur : Sikr.
- Naya ! Petite soeur ! Ecoute-MOI, MES conseils vont te faire gagner !
Toujours furieuse contre lui, je ne suis pas du tout émue par sa visite. Je le trouve même prétentieux, de dire que ce sont ses conseils qui me feront remporter la victoire. Je lui en veux également pour s'être une fois de plus dérobé, de ne pas m'avoir soutenue alors que j'étais sélectionné et avait besoin d'un réconfort. Alors, je prends une grande bouffée d'air avant de dire aux Pacificateurs :
- Je ne connais pas cette personne. Faites-la sortir d'ici.
Qu'en avez-vous pensé ? ^^ *si personne ne connaît Hunger Games ici je suis dans la... Dans le caca <<" *
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Jeu 12 Avr - 9:55
Super !!!! J'adore Janice, et si c'est toi qui l'a écrit, c'est super bien fait, super bien ordonné, super bien parlé ! Mais je pense que beaucoup de gens connaissent Hunger Games :P
Voilà mon premier chapitre alors ^^
Chapitre Premier:
S'étirant de tout son long, le professeur bayait à perdre haleine. Encore fatigué et tourmenté par cette nuit, il semblait pourtant avoir bien dormi et s'empressa de se lever d'un bon pour pouvoir aller manger son repas qui lui paraissait bien mérité. De "retour" au rez-de-chaussé de sa maison londonienne, Luke et Flora l'attendaient. L'apprenti déjà près pour une journée de travail venait de revenir de la boite aux lettres où de nombreuses lettres, dont aucune n'était adressée au jeune homme, l'encombraient. Flora quant à elle préparait la table pour qu'ils puissent commencer à manger. Cependant, deux choses attirèrent l'attention du Professeur Layton ... Luke ayant vu Hershel, il le salua:
"- Bonjour Professeur ! Eh bien, nous ne vous attendions plus. Cela fait un moment que mon ventre ne peut plus tenir.
- Bonjour Luke, pourquoi dire ça ?
- Eh bien nous venons de commencer à préparer le déjeuner après vous avoir attendu quelques heures que vous vous réveilliez. Flora et moi pensions vraiment que vous étiez malade ou que vous n'aviez pas réussi à dormir cette nuit et nous ne voulions pas vous déranger !
- Je comprend Luke, ce n'est pas grave, l'important est que je sois là. Dites moi, pourquoi préparer une ratatouille à cette heure-ci ? Et pourquoi dont le courrier est déjà arrivé ?"
Les deux enfants se regardèrent quelques instant, un air d'incompréhension au visage. Après ce court silence, ce fût Flora qui prit la parole:
"- Professeur, il est déjà 13h30, Luke vient de vous l'expliquer, vous avez beaucoup dormi et nous n'avons pas déjeuner pour vous, dit-elle en souriant.
- 13h ? Déjà ? Mais je suis en retard à Gressenheller ! Déjeunez sans moi les enfants, je serai peut-être de retour un peu plus tard que d'habitude !
- Non attendez profes..."
Mais Flora ne pût prévenir le professeur qu'ils avaient prévenu le doyen Delmona ...
Parti en courant vers la Laytonmobile, Hershel Layton sauta sur la porte, attacha sa ceinture, et appuya sur l'accélérateur pour minimiser son retard. Passant devant le commissariat de Skotland Yard, le musée de Mr.Chappy et la gare de Londres, Layton arriva enfin à bon port avec comme infraction, un simple feu orange de grillé, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. Mais se réveiller en retard non plus, ce n'était pas lui. Entrant par les grande portes vitrées de l'université, le professeur allait entré dans sa salle de cours mais fût interrompu par une voix venant de derrière son dos:
"- Hershel ! Je ne pensais plus te voir ici aujourd'hui !
- Mr. Delmona ! Je suis vraiment désolé de mon retard mais la nuit a été mouvementée pour ma part. Pourquoi ne pensiez-vous pas me voir ? Après tout je travaille toujours ici ! ... enfin je crois ...
- Bien sur ne t'inquiète pas, lui répondit le doyen s'autorisant à rire un peu comme si l'on venait de lui raconter une mauvaise blague, c'est juste que Luke m'a appelé il y a 2h ou 3h pour me dire que tu ne t'étais pas sorti de ta chambre."
« J'aurai pût manger un peu alors ... » s'accabla-t-il intérieurement le ventre vide.
"- J'ai donc appelé immédiatement un remplaçant, tu n'as pas à t'en faire Hershel, ça va bientôt faire un an que tu n'as pas pris de journée de congé, va te reposer, on s'occupe de tout.
Hershel ressortit alors, le ciel était encore clair, le soleil à son zénith, et pourtant le Professeur ne put s'empêcher de bâiller, encore fatigué après avoir dormi jusque 13h. Rentrant de nouveau dans sa voiture, il put conduire plus doucement, sentant qu'un peu plus de sommeil lui ferait le plus grand bien. Repassant devant la gare, le musée, le commissariat, lentement, très lentement, s’efforçant de ne pas dormir sur la route, il se disait « Ne t'endors surtout pas Hershel ! Ne ferme pas les yeux ! ». Mais ses paupières étaient déjà closes et en les rouvrant, tout était blanc...
Vous remarquerez que j'écris beaucoup moins que toi :P
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Jeu 12 Avr - 14:21
Waw ! J'adore cette suite, bravo ! *w*
Je vais essayer de bosser sur une suite pour la mienne... Faudrait vraiment que je m'y mettes --" (argh ! trop de truc à écrire ! Cette histoire, une fan fiction sur Ace Attorney, un roman à terminer et un à taper sur ordi ! Pas simple tout ça ! °o°" ) Oui, c'est bien moi qui l'ai écrite, je te remercie pour les compliments ! :D Mais tu écris tellement bien... Arh, faut encore que mon niveau d'écriture augmente ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Jeu 12 Avr - 18:40
super ta fic tony ou devrais-je dire flopy ?
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 13 Avr - 16:40
Moi j'aime bien tes userbarres :P Mais merci ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 13 Avr - 19:27
de rien
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Dim 15 Avr - 20:34
Désolée pour le quiproquo flo' XD !Hunger games vu par ... = trop long , ça décourage ... Une autre fois je le lirai !
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Lun 16 Avr - 18:59
Arrrhhh ! Je savais que c'était trop long TTwTT *tombe dans la déprime*
Andréa Heart
Messages : 996 Date d'inscription : 21/04/2012 Age : 26 Localisation : Quarante-deux.
Feuille de personnage Âge: 7 Picarats: 140 Pièces SOS:
Sujet: Re: Fan Fiction ? Sam 21 Avr - 15:12
Alors comme ça, vous aimez les fictions professeur Layton et vous êtes curieux d'en connaître ? Permettez-moi de m'incruster alors ! ^^ Voici, (pour ceux qui sont intéressés) ma fiction du moment : Créatures à Dublin. Certes, il n'y a pas que du PL dedans, mais c'est parce que j'étais sur un site pokémon lorsque j'avais commencé alors ... bah fallait bien qu'il y ait du pokémon dedans %) Vous inquiétez pas, il n'y a pas besoin d'être un savant en pokémon pour comprendre ...
Bref ... est-ce que vous pourriez me donner votre avis ? Voici le prologue et le premier chapitre pour le moment. Je vous préviens, c'est long !
« Cher Professeur Layton, Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes plus vus ! Je me trouve actuellement dans un hôtel de Dublin avec ma famille. Dans quelques semaines, la fête du 17 mars sera prête, j'ai tellement hâte ! C'est pourquoi, avec l'accord de mes parents, je suis ravi de vous inviter prendre un séjour dans la capitale de l'Irlande, vous et Flora. J'ai également invité Emmy, votre assistante. Je tenais à ce que nous soyons tous réunis pour cette fête qui s'avère si prestigieuse ! Je compte sur vous.
Votre apprenti, Luke Triton »
Le professeur releva son haut-de-forme, regardant le soleil frais du matin. Frais, mais beau pour un début de mois de mars, les averses semblaient loin pour au moins plusieurs jours. Il sourit et appela gentiment une jeune fille, lui annonçant leur départ imminent pour l'Irlande.
« Un peu de repos ne vous fera pas de mal ! rit celle-ci, heureuse que son « père » adoptif pût enfin prendre congé de son travail épuisant. - Tu as raison, Flora... Cependant, j'ai comme un pressentiment... - Oh, Professeur ! Vous êtes toujours si angoissé... Je pense que cette invitation arrive exactement au bon moment ! »
Elle sembla réfléchir, avant d'ajouter :
« Je sais ! Je vais vous faire du thé ! »
Le professeur Layton s'apprêtait à répliquer, mais l'adolescente était déjà partie comme une flèche vers la cuisine.
« Toujours aussi enthousiaste... », murmura-t-il pour lui-même, esquissant un sourire.
Il rangea – pour une fois – ses livres, puis se dirigea vers le téléphone afin de prévenir de son absence l'université de Gressenheller où il enseignait. Ceci fait, il monta les escaliers vers sa chambre et boucla ses valises.
« Professeur... J'ai entendu dire que les irlandais parlaient étrangement*, est-ce vrai ? demanda Flora. - Eh bien, j'ai moi aussi entendu de telles histoires venant de touristes, mais il ne s'agit que d'un « accent », nous ne devrions pas avoir trop de problèmes à converser. - Je suis rassurée... »
Ce sont sur ces mots que deux silhouettes sortirent d'une maison de Londres, prenant un bus pour la gare, puis le port de Holyhead, le plus proche de leur destination.
Note : * : En effet, les Irlandais ont un accent très différent des Britanniques.
Chapitre I – Étranges trouble-fête
« Ne blâme pas Dieu d'avoir créé le tigre, mais remercie-le de ne pas lui avoir donné d'ailes. » Proverbe indien
« Professeur, Professeur ! »
L'adulte accompagné de Flora portait deux valises, une dans chaque main. Le duo sortait à peine du couloir qui menait au port que le jeune adolescent l'avait déjà repéré, et commençait tout joyeux à courir à leur rencontre. Sans réfléchir, il se précipita vers son mentor, qui eut le plus grand mal à se maintenir en équilibre.
« Luke, enfin ! Hershel est à peine arrivé que tu lui sautes déjà au cou... »
Le jeune garçon inclina la tête face à ces paroles de son père et s'excusa du mieux qu'il put.
« Ce n'est rien, Luke. Fais juste attention la prochaine fois ! rit le gentleman, un sourire aux lèvres. - Eh bien, on dirait que vous êtes plus rapides que moi ! »
Prochaine fois qui ne tarda pas. Emmy venait d'apparaître, aussi joyeuse que les autres. L'adolescent l'appela de même et commença à courir à sa rencontre... avant de s'arrêter, se rendant compte de l'erreur qu'il était sur le point de recommencer. Tout le monde rit de bon cœur. Après tout, ils ne s'étaient pas vus depuis si longtemps, il était juste trop enthousiaste pour penser aux conséquences de ses actes. L'assistante du professeur s'approcha du jeune homme et lui ébouriffa les cheveux à travers sa casquette, un sourire taquin aux lèvres.
« Le second assistant du professeur est bien enthousiaste, on dirait ! » ironisa-t-elle.
Celui-ci fit la moue.
« Pour la dernière fois Emmy, je ne suis pas son assistant ! Je suis son apprenti ! »
Légère pause, l'enfant cherchant rapidement ce qu'il pouvait ajouter de plus.
« ... Et je dirais même que je suis son meilleur apprenti ! - C'est drôle, j'ai comme l'impression que ce n'est pas la première fois que tu le dis... »
Luke grogna intérieurement. La londonienne n'avait pas tort... Elle lui esquissa un second sourire plaisantin, puis se tourna finalement vers la seule personne du groupe qu'elle ne connaissait pas encore.
« Tu es Flora Reinhold, je me trompe ? »
L'intéressée sursauta légèrement, avant d'acquiescer timidement. La jeune adulte esquissa un sourire.
« Appelle-moi Emmy. Enchantée ! - Enchantée... »
Les deux filles se serrèrent la main avant de sourire. Flora rougit légèrement.
17 mars 1975
Un seul mot pouvait résumer le spectacle en entier : vert. Des centaines, voire des milliers de musiciens et autres artistes en tous genres défilaient dans les plus grandes avenues de Dublin. Finalement, Luke avait pu accueillir ses trois invités au port avec un sourire dont il n'avait encore jamais égalé la joie. Cela faisait peut-être... Deux ans, voire plus, qu'il n'avait plus vu le professeur et Flora. Au moins trois ans supplémentaires pour Emmy Altava, assistante du professeur Layton.
Celle-ci était ravie, ayant tout son temps pour prendre les plus belles photographies que lui permettait son appareil dont elle était si fière. Luke et Flora se gavaient de crèmes glacées, malgré les avertissements du professeur. En effet, par un mois si instable et frais qu'est le mois de mars, ils auraient tôt fait d'attraper un rhume...
Quoique le fond de l'air demeurait frais – ce qui était tout-à-fait normal pour la saison – l'ambiance ne pouvait pas être plus chaleureuse. Des cris, des chansons, des applaudissements, des bruits de pas en rythme venaient de partout. La joie régnait en maître sur toute la capitale, si ce n'est sur tout le pays. Après tout, n'était-ce pas la fête nationale de l'Irlande ?
« Professeur, regardez ! »
Luke s'était écrié si soudainement que Flora manqua de renverser sa crème glacée. Un chariot en bois, titanesque, recouvert de verdure et d'hommes habillés en vert venait d'apparaître. Il était sublime. Cependant, le gentleman remarqua qu'il n'y avait pas que de l'enthousiasme dans la phrase de son apprenti, mais également de la surprise.
En effet, jusqu'à maintenant tout avait été en mouvement, un interminable défilé qui parcourait lentement O'connell street en se dirigeant vers la Liffey, le fleuve dublinois. Mais ce chariot qui venait d'apparaître, lui, s'était arrêté, ne bougeant plus.
« Professeur, est-ce normal ? demanda Flora. - Je l'ignore, peut-être se passe-t-il quelque chose, répliqua le professeur, soudainement inquiet. Bien vu, Luke » ajouta-t-il en se tournant vers le garçon.
Celui-ci le remercia du compliment avec un sourire fugace bien vite remplacé par une expression un tantinet angoissée. Mais ce fut au tour d'Emmy d'ajouter une seconde remarque à la première :
« Professeur, n'entendez-vous rien ? »
Cette fois-ci, tout le monde tendit l'oreille. Des sons étranges, ressemblant à de la musique. On aurait pu dire qu'il s'agissait d'un orchestre si les accords créés n'étaient pas si dissonants, presque douloureux à écouter pour les oreilles. Cela durait, mais au fur et à mesure des secondes, les sons formèrent un parfait accord. Celui-ci continua de résonner ainsi quelques secondes, puis le silence reprit le dessus. Cependant, seul le quatuor semblait s'en inquiéter.
« Je crois comprendre. Ne vous inquiétez pas, ils ne faisaient que s'accorder. - Comment peux-tu en être sûr, Luke ? s'étonna l'assistante du professeur. - Je fais du violon depuis mon plus jeune âge, et j'ai déjà été dans quelques ensembles instrumentaux. Les instruments sont « désaccordés », – sûrement à cause du froid* – donc il faut les « accorder » avant de jouer. Sinon bonjour les fausses notes, comme nous avons pu en entendre ! - Ta perspicacité m'impressionne, Luke... sourit son mentor. - Mais c'est parce que c'est mon domaine, Professeur ! »
Luke avait raison, à l'intérieur du gigantesque chariot rempli de verdure une petite dizaine de musiciens était en train de s'accorder et sortait maintenant vers le centre de la place, devant une fontaine. Tous habillés de vert, ils se positionnèrent devant elle, d'une manière un peu particulière, très espacés les uns des autres, à l'exception des basses – violoncellistes et contrebassiste. Deux flûtistes se mirent sur les côtés, à l'opposé l'un de l'autre. Parmi les cinq violonistes, une seule se mit en tête du groupe, au centre, position qui attirait naturellement l'attention de tout le monde.
C'était une jeune fille d'environ quatorze ans, pas encore quinze. Ses yeux d'un noir profond étaient encadrés dans deux verres de lunettes à la monture métallique, et par moment légèrement voilés par quelques des cheveux bruns qui cachaient totalement son front, maintenus ainsi grâce à un serre-tête vert pomme. Avec un minuscule petit ruban de couleurs différentes et décoré de deux trèfles à trois feuilles, il s'agissait des seuls objets qui avaient l'audace de retenir sa chevelure, qui étaient en réalité totalement libres au gré du vent. Vêtue comme tous les autres musiciens d'un costume, pour elle d'une robe aux tons de verts tous mélangés qui descendait jusqu'à ses genoux. Un détail retint l'attention du gentleman cependant. Étonnamment, quelques cheveux de l'adolescente flottaient littéralement dans les airs.
« N'est-ce pas un peu tard dans la saison pour avoir les cheveux électriques ? » songea-t-il, intrigué. Mais il chassa vite cette idée saugrenue et continua de regarder les musiciens se mettre en place. Après tout, qu'avait donc d'étrange une chevelure électrique ? Cela pouvait arriver à tout le monde, n'importe quand.
Tous l'observaient, suivant les regards des instrumentistes qui la scrutaient comme ils pouvaient. Visiblement, ils attendaient quelque chose de sa part. Et ce « quelque chose » ne tarda pas à arriver.
L'adolescente fit un mouvement de tête avant de commencer une danse tout en jouant de son violon, et entraînant tout le groupe par la même occasion. Ils commencèrent une danse folklorique irlandaise, et la plupart des spectateurs – apparemment habitués à ce spectacle, habitant à Dublin – suivirent le pas, certains dansant, d'autres se contentant de taper du pied. La musique était joyeuse et entraînait en effet à valser gaiement, de par sa vitesse, ses contretemps, son rythme et la simple vue des musiciens si joyeux. Seuls les trois bassistes – contrebassiste et violoncellistes – restaient immobiles, se contentant de jouer. En effet, il était difficile pour eux de suivre le pas avec leurs instruments si volumineux... Soudainement, des hommes en vert se joignirent à la danse, redoublant les ovations et la joie des spectateurs.
« C'est magique... » murmura Flora.
A chaque reprise du refrain, les ovations et les danseurs redoublaient d'intensité. Cela semblait être fait pour ne jamais se terminer...
Mais non. Un bruit, dû à la chute d'un objet volumineux – créant une petite explosion et un gros nuage de poussière et de débris – se fit entendre au loin, à l'opposé des musiciens. Tout en continuant à jouer, la violoniste du devant scruta au loin, – ainsi que quelques autres personnes qui avaient eu la curiosité et le courage de se retourner – cherchant l'origine de cet « accident ». Elle aperçut tout de suite ce qu'elle cherchait, et cette fois s'arrêta de danser.
« Fuyez... » murmura-t-elle, cependant plus pour elle que pour son entourage.
Elle manquait de souffle, à la fois à cause du spectacle et de ce qu'elle avait vu. Sachant qu'elle n'avait pas été entendue, elle répéta en hurlant :
« Fuyez ! Vite ! »
Des cris s'ensuivirent, suivis d'une foule paniquée. D'étranges créatures, ne ressemblant à aucun animal sur Terre, avaient surgi et commençaient à s'attaquer aux bâtiments de l'avenue. Le professeur et ses compagnons couraient vers la mer, lorsqu'une main vint s'agripper au bras de Flora Reinhold. Elle cria suite à la surprise avant d'être entraînée vers une petite ruelle. Le groupe la suivit tant bien que mal à cause de la foule, non sans cris de stupéfaction.
« Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ? Lâche-moi ! »
Sitôt dit, sitôt fait. La jeune fille qui l'avait empoignée de la sorte s'excusa poliment. Le professeur ainsi que ses assistants ne tardèrent pas.
« Hé, mais je te reconnais ! s'écria Luke. Tu es... »
La jeune inconnue le força à se taire par un murmure à la fois doux et angoissé.
« Essaie de parler moins fort, si tu ne tiens pas à ce que ces créatures nous trouvent... - Luke a raison, n'es-tu pas l'une des violonistes du spectacle ? » remarqua le gentleman.
En effet, la jeune fille était facile à reconnaître avec son costume et son violon à la main. Ses cheveux volaient, se collant au mur proche et lui donnaient un aspect fantomatique, presque inquiétant. Par une pareille situation, seul le fait qu'il s'agissait d'une enfant sans défense rassurait le groupe. Celle-ci tenta de réchauffer l'ambiance en ajoutant un sourire à son visage lorsqu'elle répondit.
« Appelez-moi Sandra, ce sera plus court. »
L'assistante du professeur s'étonna à l'écoute de ce nom et répliqua, intriguée.
« Sandra ? Ce n'est pas un nom de chez nous, je me trompe ? - Non, c'est exact, rit la musicienne. Je ne suis pas vraiment d'ici... Vous non plus, d'ailleurs. - En effet, s'étonna le professeur. Mais comment l'as-tu deviné ? - Votre accent, » se contenta de répondre celle-ci, en montrant une mine qui laissait paraître que cela lui était évident.
Emmy reprit rapidement la parole, d'une voix un peu angoissée. Cela surprit Luke, habitué à la voir toujours sûre d'elle. Elle proposa de rentrer à l'hôtel, où ils seraient probablement plus à l'abri que dehors... Le professeur approuva, mais à peine le groupe s'était-il tourné vers l'avenue d'où il venait qu'une déferlante de flammes la traversa, suivie de près par une des créatures ressemblant à un canidé noir et orange gigantesque. Deux cornes à la place d'oreilles, une sorte de collier de métal qui entourait son cou représentait une tête effrayante. Il s'arrêta à l'orée de la petite venelle et fixa de ses yeux rouges les londoniens. Puis il s'élança à nouveau à travers O'connell street d'un seul bond rapide et souple, ne leur prêtant plus attention. Ce moment aussi fugace qu'un éclair parut pourtant durer des siècles. Le professeur et ses amis étaient terrorisés.
« Ce... Est-ce que c'est lui qui a fait ça, Professeur ? s'inquiéta Flora. - Je le crains... Peut-être vaut-il mieux que nous continuions dans cette direction... » continua Sandra, pointant du doigt l'autre issue, devenue plus accueillante.
Le groupe se résigna à n'emprunter que des rues peu fréquentées, se sentant plus en sécurité. Luke se tourna soudainement vers la nouvelle venue.
« Au fait, où habites-tu ? Tu avais dit que tu n'étais pas d'ici, mais... Dans ce cas tu as un hôtel ? - J'avais serait plus approprié, soupira Sandra, soudainement soucieuse. Le bâtiment de tout-à-l'heure est justement mon hôtel... »
Le quatuor s'arrêta, à cause de la surprise. L'adolescente continua quelques pas avant de les imiter et de les regarder sans comprendre.
« Dans ce cas, où vas-tu ? - Puisque vous n'habitez pas ici non plus, je suppose que vous avez un hôtel. J'en recherche justement un, alors si je vous suis, je pourrai prendre une autre chambre... »
Emmy remarqua que l'adolescente avait dit « je », et pas « nous ». Cela signifiait-il qu'elle était seule ?
« Dis-moi, Sandra... où sont tes parents ? - Pas ici. »
Le groupe eut beau lui soumettre toutes sortes de questions, « Pas ici. » fut la seule réponse qu'ils purent obtenir. Après tout, ils n'étaient que des inconnus pour elle, c'était peut-être une question un peu indiscrète...
« Es-tu sûre que tu pourras payer ta chambre ? » tenta tout de même le professeur.
Il était tellement improbable qu'une jeune adolescente ne se promène avec des milliers de livres sur elle, surtout si elle venait d'un spectacle... La jeune fille s'arrêta soudainement, pensive et inquiète.
« Toutes mes affaires sont restées là-bas... » murmura-t-elle, le regard dans le vide, terrorisée. Elle n'avait rien sur elle, tout demeurait dans les décombres de l'hôtel.
« Si tu veux, je peux m'occuper de te payer le séjour, nous nous arrangerons avec tes parents, proposa le gentleman. - Vous feriez cela ? demanda l'enfant, sans y croire. - Tout gentleman se doit d'aider une jeune lady en détresse », répondit-il avec un sourire réconfortant.
Sandra se laissa convaincre et esquissa une mine réjouie. Cependant, Flora remarqua que son émotion du moment était toute autre et ressemblait plus à de l'inquiétude... Après tout, elle avait tout perdu et des créatures étranges envahissaient la ville. N'était-ce pas suffisant pour être inquiet ?
Note : * : Les instruments supportent en effet mal les trop grands écarts de température.
Bonne lecture ! ^^ Je vous dis tout de suite que j'ai déjà terminé le premier tome (Créatures à Dublin) sur trois, mais je ne mettrai les chapitres que petit à petit ... C'est que j'ai pas envie de vous faire une overdose, hein ! %)
[EDIT] Modification des chapitres, remplacés par la nouvelle version. :3
Dernière édition par Andrea Heart le Sam 11 Aoû - 3:19, édité 4 fois
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Sam 21 Avr - 15:19
W-WHAOUUUUHHHHHHHHH !!!! *meurt sous le choc*
Nan, mais sérieux, quel talent d'écriture tu as ! O.O Bravo ! Allez, à trois, on applaudit pour toi ! 8D
Andréa Heart
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Sam 21 Avr - 15:22
Merci. ^^'
Nan mais dites-donc, je m'incruste comme ça sans même donner mon avis aux autres ! Quelle impolitesse, décidément ! Veuillez pardonner mon erreur, je la corrige de suite !
>> Tony Barde : ça me semble un peu court, mais c'est peut-être moi qui écris trop, ça dépend du point de vue. %) Quelques fautes par-ci par-là, mais un vocabulaire riche et plus ou moins littéraire. Dommage que l'orthographe suive un tout petit peu moins, ça fait un peu tâche ... Niveau scénario, rien à redire. Les personnages sont bien retranscrits, l'histoire est cohérente. Bonne continuation !
>> Janice Quatlane : Désolée, je n'ai pas lu Hunger Games, seulement une fic qui se basait sur le même principe (et qui portait le même nom, d'ailleurs). Niveau histoire et personnage donc, ... bah je suis un peu perdue, mais ça c'est normal. %) Orthographe très bonne, rien à redire. Par contre, un joli défaut que tu as : certaines de tes phrases sont abominablement longues, c'est ce qu'on peut appeler des "phrases à tiroirs". Au bout du compte, tu donnes plein de détails, mais tu en donnes parfois tellement qu'à la fin de la phrase on ne sait même plus de quoi ça parlait au début. J'exagère, mais parfois c'est un peu comme ça. %) Bref, bonne continuation aussi ! ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Sam 21 Avr - 15:30
Merci pour les critiques ! Désolée pour mes phrases mille fois trop longues è____è" Parfois, le stylo écrit sans que la tête aie été prévenue, et donc ça n'a plus aucun sens après... Désolée (re.) <.< A part ça, je te conseille vraiment Hunger Games, si un jour tu as l'occasion de le lire ! :D
Andréa Heart
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Sam 21 Avr - 15:32
Si seulement j'avais le temps ... %) Mais peut-être qu'un jour ... on ne sait jamais ! édit : la suite, si tu veux ^^ : Chapitre II – Coincés
Spoiler:
« Luke ! Tu n'as rien ! Oh, j'ai eu si peur quand j'ai appris la nouvelle ... »
Brenda Triton serra son fils dans ses bras tellement fort qu'il parut étouffer. Les parents de Luke n'étaient en vérité de séjour à Dublin que pour le travail, et ils n'étaient donc pas venus à la fête, à la déception de leur fils.
« La nouvelle est rapidement passée dans tous les postes de télévision, continua Clark. Hershel, n'aurais-tu pas une petite idée de la provenance de ces ... choses ? - Malheureusement, non, admit le gentleman, inquiet et désolé. J'ignore tout d'elles, de leur origine à leur raison de s'attaquer à la ville ... Nous manquons de trop d'éléments pour pouvoir résoudre ce mystère, du moins pour le moment. - Le journal télévisé a été clair, reprit Brenda. Nous devons, pour notre sécurité, rester enfermés ici pendant que la police se charge des créatures. Pour le moment, elle reste au poste à tenter de réfléchir au problème, mais elle finira par intervenir, en théorie dans quelques jours ... »
Emmy sursauta. La simple idée de rester coincée dans un hôtel – quoiqu'il soit luxueux – vingt-quatre heures sur vingt-quatre alors qu'un mystère se déroulait dehors la dégoûtait. Jusqu'à maintenant, elle avait pu résoudre tous les mystères qu'elle avait croisés avec le professeur, mais elle ne pouvait en aucun cas laisser filer celui-là. Surtout si elle restait à l'hôtel à se tourner les pouces.
« Professeur, cela signifie que nous ne pourrons pas enquêter ! - Je le crains. Peut-être pourrais-je obtenir une faveur de la police pour que nous sortions les aider ... - Nous sommes des civils, Professeur, rappela Sandra. Comment pourriez-vous convaincre la police de laisser sortir des civils par un danger pareil ? Le simple fait de vous déplacer vers le commissariat vous vaudrait d'être escorté pour le chemin du retour ... »
L'adolescente assistait à la conversation, mais restait dans le cadre de la porte de la chambre, à laquelle se collaient ses cheveux bruns. Même s'ils avaient la gentillesse et la générosité de l'aider et qu'elle commençait à se rapprocher d'eux, elle préférait garder ses distances pour le moment. Hershel Layton sembla réfléchir en baissant légèrement la tête et en prenant son menton de sa main droite avant de soupirer.
« En effet, tu as raison. Cela ne servirait à rien. Si nous voulons enquêter, nous n'avons plus qu'à regarder par la fenêtre ... »
Tout le monde se plongea dans une réflexion silencieuse, presque gênante. La jeune fille aux lunettes sortit soudainement, prétendant partir chercher de l'eau pour le thé. Ses cheveux flottaient toujours et la suivirent dans sa course. Course était bien le bon mot, car c'est en courant qu'elle partit. Mais ce n'est pas en galopant ainsi qu'on va quérir de l'eau.
« Prétendre » était également un mot bien choisi. C'est pour autre chose qu'elle s'en est allée. Le professeur se pencha à la grande fenêtre de sa chambre, bientôt suivi par ses assistants. Les parents de Luke restèrent assis dans leurs fauteuils et se contentèrent de les regarder d'un air inquiet et curieux. L'avenue était déserte, les créatures semblaient parties. De nombreuses lignes noires de pierre brûlée la zébraient de part en part. Probablement le résultat des nombreuses flammes lancées par ces créatures mystérieuses. Des débris de toutes sortes, de toutes matières, de toutes tailles recouvraient la plus grande partie de la voie pavée, rassemblés en monticules de tailles variées. Les débris des bâtiments touchés par les explosions.
Des bruits de pas résonnèrent dans l'avenue, muets et incertains. Le silence se fit dans la chambre, le groupe se pencha et plissa les yeux afin de mieux apercevoir ce qu'il se passait.
Le propriétaire des bruissements, une jeune silhouette sombre, se détacha de la façade et se mit à escalader les montagnes de pierre, tantôt rapidement et aisément, tantôt s'aidant de ses mains. Elle s'éloignait vers le lieu d'apparition des créatures, et quoiqu'elle fût lointaine, tout le monde finit par reconnaître celle qu'ils avaient rencontrée deux heures plus tôt. On distinguait de maigres cheveux transparents flotter autour de sa tête.
« Mais où va-t-elle, Professeur ? » demanda Luke, ne comprenant pas son acte.
Sandra avait volontairement enfreint la règle donnée par les autorités de la ville, dans un but inconnu. La silhouette se distinguait à peine des décombres, et la visibilité était réduite à cause de la nuit. Cependant, elle sembla se tourner vers la fenêtre. Le gentleman la regarda et crut croiser son regard. Un regard à la fois sombre et brillant, où se reflétait le cadre de sa fenêtre. Oui, ils s'étaient fait repérer, et l'ombre enfantine s'enfuit avant de passer derrière un bâtiment. Le professeur d'archéologie détacha ses yeux de l'avenue et ferma la fenêtre avant de se tourner vers ses amis.
« Je l'ignore, Luke. Mais elle reviendra ... »
Le silence se mit à planer sur la salle. Plus personne n'osa faire quoi que ce soit, cette absence de bruit était trop intimidante pour que qui que ce soit ait le courage de la troubler. Flora, afin de calmer l'ambiance angoissante qui s'était installée, tenta timidement :
« Voulez-vous du thé ? Le dîner sera bientôt prêt ... »
Vingt-deux heures
Sandra était rentrée dans sa chambre. Cependant, au lieu de dormir, elle écrivait sur un carnet minuscule, qui rentrait parfaitement dans son sac en bandoulière. Elle était sortie discrètement retourner chercher ses affaires dans les décombres de son ancien hôtel, même si elle savait qu'elle n'en avait pas le droit pour sa sécurité. Toutefois, discrètement était un mot plutôt mal approprié, puisqu'on l'avait repérée. Un bruit répété à quelques rares reprises la fit sursauter. Flora avait toqué puis ouvert timidement la porte. A cause de cette escapade, sûrement. Pour avoir des explications, très certainement.
« Que fais-tu ? » demanda la londonienne, curieuse.
Elle s'approcha du bureau et regarda, plissant légèrement les yeux à cause de la trop forte lumière de la lampe. La jeune fille aux lunettes crut bon de ne pas cacher ses notes. Cependant, elle garda le silence. Sa chevelure brune semblait valser au gré d'un vent inexistant. Comme toujours.
« Qu'est-ce que tu écris ? »
Cette fois-ci, l'interrogée répondit du mieux qu'elle put. D'un ton à la fois timide et sûr de lui.
« Cette histoire de créatures n'est pas nette, il se passe quelque chose. Je note tous les détails qui me feraient avancer dans mon enquête ... - Eh bien, pourquoi ne nous ferais-tu pas partager ces notes ? coupa son amie, d'un ton joyeux et plein d'espoir. Le professeur est très bon en énigmes, il a résolu énormément d'affaires comme celle-ci ! Je suis sûre que ça nous ferait tous avancer bien plus facilement ! »
L'étrangère se tut. Flora n'avait pas tort.
« Puis-je lire ? - Oui, oui, bien sûr ... »
Sandra était coincée. Une réponse négative aurait paru bien trop suspecte, mais elle préférait garder le secret sur tout ce qu'elle savait. Ils ne devaient pas savoir. Elle ne pouvait pas leur faire suffisamment confiance, même après leur geste généreux. De toute manière, elle n'avait pas le droit de leur dire. Peu importait qu'ils puissent l'aider ou non. Cependant, elle fut rassurée lorsque son amie regarda le cahier de près.
« ... Mais je n'y comprends rien du tout ! »
Sandra se souvint avec soulagement qu'elle n'avait pas écrit ses notes en anglais.
« Bah, ce n'est pas si grave. Nous en reparlerons demain, il se fait bien tard ... »
Flora ne put étouffer un bâillement lorsqu'elle ouvrit la bouche pour parler. Elle se retira et laissa Sandra seule face à son calepin, qu'elle rangea dans sa sacoche avec son crayon. Elle soupira.
« Décidément, je parais bien trop suspecte, ils sont tellement mal à l'aise avec moi ... Ça finira par m'attirer des ennuis si ça continue ... »
Andréa Heart
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Mer 25 Avr - 20:57
Suite de Créatures à Dublin, pour ceux qui veulent ! :D
Chapitre III – Réflexions et théories
Spoiler:
18 mars 1975, sept heures trente
« Très bien, maintenant que nous sommes tous réveillés, je suppose que nous pouvons commencer à réfléchir sur ce mystère ... »
Le professeur Layton était habitué à se lever tôt, mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Luke peinait à camoufler ses bâillements, Flora et Sandra étaient encore sur le point de se rendormir, et elles regrettèrent toutes deux de s'être couchées si tardivement. Seule Emmy demeurait entièrement en éveil et prête à écouter pleinement le gentleman.
« Commençons par résumer ce que nous savons, continua le gentleman : 1°) Des créatures étranges sont apparues mystérieusement. Mystère à élucider Numéro un. 2°) Elles semblaient vouloir s'attaquer à la ville, pour une raison inconnue. Mystère à élucider Numéro deux. 3°) Ces créatures semblent posséder des "pouvoirs", d'une manière ou d'une autre. Mystère à élucider Numéro trois. 4°) Ce n'est peut-être qu'une coïncidence, mais elles sont apparues l'après-midi où l'on fêtait la Saint Patrick, jour très important en Irlande. - Ça prévoit, nous n'avons aucune piste. Trois mystères à élucider et une théorie sans preuve, c'est largement insuffisant ... » soupira Emmy.
Flora regarda Sandra, qui rougit légèrement en se sachant observée. Il était évident que cette adolescente cachait quelque chose. Mais d'un autre côté, il semblait tellement improbable qu'elle fût celle qui était à l'origine du mystère qu'elle était certainement aussi innocente que n'importe qui dans la salle. Cependant, une question demeurait donc : pourquoi s'obstinait-elle à refuser de collaborer et de partager ses indices, si elle en a ? Et elle semblait en savoir long sur ces créatures ...
« Apparemment, personne ici n'a d'indices supplémentaires ... » ironisa Flora avec un très léger sourire agacé, gardant un œil sur son amie.
Sandra feignit de ne rien entendre, prenant une gorgée de son thé avant de se lever, s'excuser poliment et retourner dans sa chambre. Une fois assurée que celle-ci fût hors de la chambre du professeur, Flora reprit la parole, presque en murmurant :
« Ne pensez-vous pas qu'elle nous cache quelque chose ? - Il est facile de le deviner, soupira le professeur. Cependant, tout bon gentleman se doit de ne pas brusquer une jeune lady ... »
Flora souffla. Il n'avait pas tort, cela aurait été très impoli de brusquer Sandra en la forçant de donner des réponses. Et de toute manière, rien ne leur disait si elle cèderait à la brusquerie. Déjà, aucune information n'avait pu être obtenue sur la raison du fait que ses parents ne soient pas avec elle, alors à propos d'un problème de cette envergure ... L'adolescente craignait qu'aucune explication ne puisse être tirée de cette jeune inconnue, et que ces créatures ne règnent en maîtres sur les rues de Dublin encore longtemps. Si leur but n'est pas de s'éloigner et d'envahir le reste du monde et d'amener la destruction partout. Jusqu'à Londres, peut-être. Cette dernière pensée la fit frissonner, mais son « père » continua sa phrase et la rassura légèrement.
« ... Cependant, si nous trouvons une preuve de sa culpabilité, elle nous devra des explications, c'est évident. Mais elle semble aussi innocente que nous, ce qui ne facilite pas les choses ... - Professeur, ajouta Luke, Clive Dove aussi semblait innocent lorsqu'il nous avait lancés dans l'affaire du voyage dans le temps ... - Peut-être, mais à la différence de Clive, Sandra est une enfant comme toi et Flora. Un adulte peut créer tout un mystère sans problèmes, comme nous avons pu le voir à de nombreuses reprises. C'est cependant bien plus compliqué pour un adolescent ... - Vous avez raison, Professeur. Cependant, cette affaire semble si compliquée qu'on peut se demander si nous pouvons faire confiance à tout le monde ... » termina Emmy d'un ton grave, avant de prendre sa tasse de thé et de boire une gorgée rapidement, prise comme les autres dans une profonde réflexion.
Réflexion qui s'avérait gênante, car complètement inutile et finalement sans résultats. Si seulement ils pouvaient sortir, leur enquête aurait pu leur amener des indices capitaux, qu'ils ne pouvaient certainement pas démasquer en restant à l'hôtel. La police n'ayant toujours pas agi, elle devait probablement rester coincée également à cette étape de la recherche ... Cette situation en devenait ridicule. Rester enfermé alors que les indices étaient dehors relèverait du comique si l'affaire n'était pas si importante. Mais ils ne pouvaient pas faire autrement, et cela ne faisait qu'augmenter la rage du groupe.
De l'autre côté du mur, l'adolescente dont ses amis parlaient avait tout écouté avec désolation et soupira. Ses cheveux s'accrochaient au mur contre lequel elle s'appuyait, mais elle n'y prit pas garde. Quoi qu'elle fît, elle avait tout le temps une chevelure remplie d'électricité statique. Elle s'effondra sur son lit en maintenant une position assise mais voûtée, ses cheveux suivirent son geste avec la vivacité des feuilles d'automne. Quelques secondes passèrent ainsi. Un nouveau soupir sortit de sa bouche, et elle s'allongea entièrement.
« J'en étais sûre, ils commencent à se faire des idées ... » songea-t-elle en regardant le plafond d'un air triste.
Cependant, elle se rassura à l'idée que l'on n'allait pas la brusquer avant d'avoir des preuves, chose qu'elle pensait impossible. Elle se releva lentement, se tourna vers l'unique paire de fenêtres de sa chambre et l'ouvrit. L'hôtel donnait, comme pour la pièce voisine qui appartenait au professeur d'archéologie, sur l'avenue qui avait été attaquée en premier.
La pauvre fontaine agonisante crachait encore avec peine un maigre filet d'eau qui s'écrasait misérablement dans une mare asséchée, en grande partie enterrée par les débris. L'enceinte du bassin était complètement détruite, et l'eau s'échappait lentement et silencieusement, formant un ridicule ruisseau grisâtre, déjà tari. Seules les fines lignes sombres qui étaient peintes maladroitement sur le sol plein d'aspérités trahissaient son existence à coup sûr passée et éphémère.
De longues lignes noires traversaient la rue de part en part, à peine recouvertes par de nombreux morceaux de pierre et de briques et cachaient le maigre tracé de l'ancien cours d'eau desséché d'une ombre écrasante. Signe laissé par les flammes, éteintes à la va-vite par un coup de vent. Cependant, plutôt fort, ce « coup de vent » ...
Une sorte d'immense chauve-souris à quatre ailes apparut dans le cadre et fonça soudainement vers l'adolescente, qui ferma la fenêtre immédiatement, en montrant une figure perplexe et terrorisée. Heureusement, la vitre fut assez solide et résista au choc causé par la charge de la créature. Vexée, elle se retira. Mais pour revenir attaquer plus tard, et peut-être pas seule.
« Ça prévoit ... » songea la jeune fille, embêtée.
De leur côté, le professeur et ses amis avaient vu passer une créature violette avant d'entendre un grand bruit venant de la chambre de Sandra. Inquiet, celui-ci toqua à la porte et l'adolescente ouvrit aussitôt, en dévoilant une mine encore tremblotante.
« Oh, c'est vous Professeur ... - Qu'était-ce donc ? - Une des « créatures » m'a attaquée, j'ai juste eu le temps de fermer la fenêtre ... Mais ne vous inquiétez pas, elle est loin, maintenant ... » sourit la jeune fille.
Le gentleman devina vite que ces paroles rassurantes n'étaient que mensonges. Le sourire de l'enfant était trop peu naturel pour être réaliste. Non. Les créatures reviendront, et pas avec de bonnes intentions.
Chapitre IV – Complications [1/2]
Spoiler:
Luke retourna tristement dans sa chambre, la même que ses parents, sans prévenir personne. Il était complètement plongé dans des pensées noires qui le tourmentaient. Lui qui espérait passer un bon moment avec ses amis pendant la fête nationale de l'Irlande, tout avait basculé avec l'apparition de ces étranges créatures. Il tenta de penser à autre chose et sortit son violon. Le jeune garçon l'accorda rapidement et commença à jouer. La musique était pour lui un moyen d'oublier tout ce qui le tracassait, et en particulier cette mystérieuse affaire. Luke ferma les yeux, laissant ses doigts danser sur la touche de son instrument.
Il souleva les paupières soudainement et montra un air étonné, remarquant que quelqu'un d'autre s'amusait à l'accompagner dans son morceau. Sandra, bien sûr, avait sorti son propre instrument et le suivait. Peut-être cherchait-elle également à oublier ses problèmes ... Luke continua, comme si de rien n'était, prenant cette intrusion dans son morceau comme un jeu. L'autre violon ne s'arrêta pas non plus, et son air fit penser à des rires joyeux. L'adolescent n'avait pas refusé le duo, et semblait réjouir son compagnon.
Luke avait terminé son morceau, donc Sandra également. Celle-ci rangea son instrument très soigneusement avant de regarder par la fenêtre en fronçant les sourcils, inquiète. La créature violette n'allait probablement pas tarder, et elle ferait mieux de se dépêcher d'agir tout en restant discrète. Ses amis devaient rester hors de cette histoire, à tout prix. La jeune fille soupira.
« Tout ceci n'aurait jamais dû se produire ... » songea-t-elle en regardant tristement le ciel légèrement grisâtre de la capitale irlandaise.
Elle prit sa sacoche et l'enfila. L'adolescente tremblait légèrement, ignorant encore comment elle agirait exactement. Mais elle ne devait pas tarder à le faire, malgré elle. Prête ou non.
Le professeur, Emmy et Flora continuaient de réfléchir sur l'affaire autour de la table qui contenait les notes du gentleman. Aucun indice ne semblait pouvoir se révéler, autrement dit : rien n'avançait. L'assistante du professeur grogna à nouveau, pensant que c'était principalement dû à leur interdiction de sortir de l'hôtel, qui compliquait grandement leur recherche d'indices. Malgré le fait que tous y mettaient toute leur profonde réflexion, aucune explication possible à tous ces mystères ne pointait le bout de son nez.
Tous entendirent soudainement un grand bruit venant de l'avenue. Le réflexe d'Emmy fut de se précipiter à la fenêtre. Elle vit la créature violette qui avait attaqué Sandra quelques dizaines de minutes précédemment en train de lutter contre une autre. Blanche, noire et jaune, capable de voler bien que ressemblant à un écureuil. Elles se faisaient face et n'allaient certainement pas tarder à se jeter l'une contre l'autre.
« Professeur, regardez ! »
Le gentleman et la jeune fille s'approchèrent en courant. Ils n'avaient pas osé au départ quitter la table où se trouvaient les notes et les maigres indices. Ils savaient de quoi il s'agissait. Cependant, ils obéirent à la demande de la jeune femme.
« Il semblerait contre toute attente que ces créatures soient rivales, constata le professeur. Peut-être qu'en fait elles n'en veulent pas à la ville, mais à elles-mêmes ... - Mais, Professeur, si elles se battent ici, cela pourrait causer des dégâts ! »
Luke était retourné dans la chambre de son mentor, et n'avait pas tardé à comprendre la gravité de la situation. Sa phrase avait un air non pas terrorisé, mais tout de même très inquiet. Tous les souvenirs de la fête ressurgirent, ainsi que la puissance des attaques utilisées par ces créatures. Ils étaient sur le point d'en voir encore plus, et cela ne les ravissait pas.
« En effet, Luke ... Mais que pouvons-nous faire face à cela ? Rien du tout, j'en ai bien peur. »
Le silence retomba, et l'immobilité s'installa dans la chambre d'hôtel. Seuls les yeux des observateurs osaient bouger afin de suivre les mouvements des opposants d'un air anxieux.
La créature blanche lança soudainement un torrent d'éclairs, qui fit clignoter tous les réverbères de l'avenue en même temps. Le groupe se retourna vers la lampe de la chambre d'hôtel à la suite d'un petit bruit de crissement de verre : la lampe avait grillé en moins d'un instant, si ce n'est pas « explosé ». Car des débris de verre trônaient en-dessous, et l'ampoule n'avait plus rien d'une ampoule. Seul le lustre qui la retenait au plafond faisait penser à ce que la lampe était autrefois. Le professeur serra les dents d'un air inquiet. Les éclairs pouvaient atteindre l'intérieur même des habitations, car les appareils électriques étaient tous reliés à l'extérieur. Et cela signifiait qu'ils n'étaient pas hors de danger.
Cependant, ce n'était visiblement pas la cible de la créature, car la « chauve-souris » eut à en éviter la plupart. Mais c'est ce qu'elle fit sans problèmes, au grand désarroi de l'« écureuil volant ». Le combat sembla continuer et s'éternisa, le sol et les bâtiments de l'avenue souffrant bien plus que les combattants eux-mêmes. Le gentleman crut remarquer que, si la créature violette en avait certainement après la ville, l'autre semblait se soucier des dégâts causés aux bâtiments. Il fit part de sa remarque à Emmy, qui approuva. Elle avait vu également que l'écureuil blanc avait l'air de vouloir protéger la capitale irlandaise. Mais pourquoi ? Et pourquoi, surtout, son adversaire cherchait-il plutôt à la détruire ? Encore des questions sans réponses.
« Chef, Chef ! »
L'inspecteur Chelmey leva les yeux, détachant lentement son regard de la pile de rapports divers qui trônait sur son bureau, avant de fixer l'homme qui l'avait dérangé dans son travail. Il lui en demanda la raison d'un ton las.
« Qu'y a-t-il, Barton ? - Ce sont les B.N.I., Chef ! Elles recommencent ! »
Le londonien regarda son interlocuteur d'un air interrogateur. Il y avait bien un mot qu'il n'avait pas compris dans la phrase du jeune commissaire.
« Pardon, Barton, mais que sont ces « B.N.I. » ? Les bestioles qui ont attaqué O'connell Street hier après-midi, peut-être ? - Oui, Chef ! Les Bestioles Non Identifiées ! C'est bien trouvé, comme nom ? »
L'inspecteur de police passa sa main sur sa figure. Il resta ainsi un moment, préférant ne pas hurler comme il en avait l'habitude. Il ne voulait pas donner de mauvaise image des forces de l'ordre londoniennes à Dublin, il se devait donc d'être indulgent pour une fois. Barton comprit son erreur, mais ne sut comment se rattraper auprès de son supérieur. Aussi garda-t-il le silence, préférant attendre la réponse du gentleman.
« Nous y allons, Barton, déclara-t-il soudainement. - Chef, oui chef ! cria le concerné en souriant dans sa moustache, levant sa main contre son couvre-chef. - Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Chelmey. Nous ne restons pour le moment qu'au stade d'observation, nous ne devrions pas foncer tête baissée avec ces bêtes-là. »
Les deux hommes se tournèrent vers un troisième, qui passait devant le bureau provisoire de l'inspecteur et se trouvait maintenant dans le cadre de la porte. Un des supérieurs dublinois du commissariat.
« Mais enfin, il faut agir ! Nous ne pouvons pas les laisser détruire toute la ville ! - Non, c'est vrai. Mais elles sont capables de tout, c'est trop dangereux de s'en occuper sans avoir plus d'informations sur elles. Il faut juste attendre... - Attendre, toujours attendre ! Et quand Dublin sera en ruines, vous changerez d'avis ? Je vais vous montrer comment on fait à Londres, moi ! Barton, suivez-moi. »
Le seul qui était resté silencieux ajouta un « Chef, oui chef » aussi réjoui que le précédent et accompagna son supérieur qui s'était levé et sortait maintenant du bureau. Le dublinois se tut et se contenta de les regarder s'éloigner. Une fois qu'ils furent partis, il murmura pour lui-même, d'un ton désolé :
« Ils sont fous, ces londoniens ... »
La chauve-souris à quatre ailes changea soudainement de cible, se dirigeant vers la fenêtre ouverte de la chambre du professeur et préparant une étrange masse violet sombre devant sa tête, probablement dans l'idée de la lancer à travers l'ouverture et d'atteindre les observateurs, qui cherchèrent à se protéger en vain. Sa rivale fut cependant plus rapide et referma l'ouverture avant de repartir aussi rapidement. La sphère étrange vint s'écraser contre la vitre qui tint bon. Emmy fut la première à sortir du renfoncement de mur dans lequel elle s'était réfugiée. Comme tout le monde dans la salle, elle avait vu du coin de l'œil le geste de la créature.
« Professeur, croyez-vous qu'elle a fait cela pour nous protéger ? - Cela semble probable, Emmy. Ce n'est pas pour le plaisir qu'elle s'est exposée au danger dans le but de fermer une fenêtre ... - C'est rassurant de voir qu'il y en a qui sont de notre côté ! » se réjouit Luke, montrant une mine un peu moins inquiète qu'auparavant.
La créature relança des éclairs, qui cette fois touchèrent sa cible. Celle-ci ne sembla visiblement pas apprécier, et se vexa, sachant qu'elle était plus de trois fois plus grosse que son ennemi. Elle mugit soudainement, et deux autres créatures arrivèrent bientôt, menaçantes. Le « chien » qui avait agi en premier et gâché la fête la veille, et une sorte d'énorme corbeau noir.
Dans l'ombre d'une ruelle, une petite silhouette laissa sortir malgré elle un juron d'une langue inconnue. Trois contre un, ce n'était pas juste. Elle laissa sortir un murmure à peine perceptible en se retournant, toujours dans le même langage. Les deux concernés par ces paroles sortirent de la ruelle et prirent part au combat. Il s'agissait de deux autres créatures : un dragon vert et une sorte de loutre bleue.
Du côté du professeur et de ses apprentis, l'apparition de quatre créatures supplémentaires fut mal prise. Deux – dont une dans leur camp, mais qu'importe – étaient largement suffisantes pour semer le chaos dans toute une capitale, alors six ... Le combat risquait de causer encore plus de dégâts.
QUI avait oublié que Luke jouait du violon ? :D
édit : Oh, mince, double-post ... Bon, ça faisait pas mal de temps, mais quand même ...
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:19
andréa tu n'était pas sur un autre forum professeur layton par hasard ?
Andréa Heart
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:20
Si, absolument, sous le pseudo de "Lutias". Si tu ne me fais pas confiance (car les vols se sont vus, je le sais parfaitement ... --'), tu peux la contacter, tu verras que c'est bien moi. ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:22
oui et moi dessus c'est fan d'Hershel Layton
Andréa Heart
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:28
J'étais quasiment sûre qu'il y aurait au moins une personne ici qui serait sur les deux sites à la fois. %)
Mais bon, trêve de HS, voilà la suite pour ceux qui veulent :P Chapitre V – Complications [2/2]
Spoiler:
« Comment ça, je peux pas m'y rendre ?! J'ai le droit d'aller où je veux, quand même ! - Vraiment navrée, Mister. Dublin est en ce moment interdite d'accès, à cause des évènements qui s'y déroulent. - Mais je sais ! C'est justement pour ça que je veux y aller ! - Vous êtes un civil, Mister. Je ne peux pas vous y autoriser. Seules les forces de l'ordre ont le droit de se rendre à Dublin, pour le moment. »
Don Paolo pesta.
« Et bien sûr, c'est Layton qui va résoudre ce problème, car lui on lui a permis ... ronchonna-t-il. - Pardon ? Vous parlez du professeur Layton ? Désolée de vous contredire, mais il n'est pas autorisé à sortir de son hôtel, comme la quasi-totalité des civils se trouvant dans la capitale. »
L'ennemi du professeur Layton esquissa un léger sourire. Le seul plaisir qu'il eut fut que son rival n'allait cette fois pas pouvoir mener son enquête aussi facilement.
Le combat ne tarda pas à reprendre, et comme prévu encore plus violent. Quatre des créatures menaient une mêlée aérienne, les deux dernières, incapables de voler, se battant au sol, sans pour autant lancer des attaques moins puissantes. Le professeur d'archéologie et ses amis ne pouvaient que regarder la scène, en espérant que cela ne se termine pas trop mal. Luke crut remarquer de l'agitation dans une petite rue qui débouchait dans l'avenue et plissa les yeux avant de les écarquiller, surpris.
« Professeur ! L'inspecteur Chelmey est en bas ! - Comment ?! »
Le reste du groupe s'approcha de la vitre et distingua en effet – malgré le reflet du verre qui les gênait – la silhouette du policier londonien, ainsi que celle de son acolyte.
« Mais que font-ils ici ? » demanda le professeur d'archéologie en fronçant les sourcils, troublé.
Il ne s'attendait pas à obtenir une explication de la part de ses assistants, et en effet personne ne répondit. Seule Emmy ajouta un « C'est une excellente question, Professeur ... » d'un ton inquiet. En effet, ils se trouvaient tout près d'un champ de bataille, à découvert. Trop près, même. Si les créatures élargissaient les frontières de leur terrain de combat, alors ils seraient inévitablement pris en plein milieu d'une bataille titanesque.
De leur côté, les policiers commençaient à comprendre les avertissements et la prudence des forces de l'ordre dublinoises. L'inspecteur ronchonna silencieusement entre ses dents. Il avait visiblement sous-estimé ces « B.N.I », et le problème risquait en effet d'être plus complexe qu'il ne l'avait prévu. Il se tourna vers son camarade de travail, s'apprêtant à murmurer un « Barton, on fait demi-tour », mais il remarqua soudainement que son acolyte était tout pâle et suait à grosses gouttes, en regardant et pointant timidement quelque chose qui se trouvait derrière lui. C'est alors que Chelmey sentit une haleine à la légère odeur de brûlé, et entendit le souffle d'une respiration. Il jeta un coup d'œil en arrière et aperçut un énorme canidé noir et orange. Le policier en uniforme bleu foncé avait remarqué ce regard, mais cela ne l'empêcha pas de souffler d'une voix tremblante :
« Chef, derrière vous ... »
Il ne put cependant en dire davantage, car un énorme jet d'eau aspergea puissamment tout le monde : chien noir, inspecteur Chelmey et Barton. L'origine en était une étrange loutre bleue et bipède. Elle se saisit des deux coquillages qui trônaient sur chacune de ses jambes et s'en servit comme de sabres pour continuer à attaquer le canidé. Celui-ci lança des tornades de flammes, rapidement éteintes par quelques jaillissements d'eau de son adversaire. Les deux hommes tentèrent de profiter du combat pour s'enfuir et retourner discrètement au commissariat, mais des flammes sortirent de la mêlée et leur créa une barrière de feu. La malchance a fait qu'ils soient coincés entre deux dangers aussi grands l'un que l'autre.
« Chef, que faisons-nous ? - Taisez-vous, Barton ! » cria son supérieur d'un ton désespéré.
Ils n'avaient plus le choix : rester dans la parcelle de rue qui restait encore intacte – quoique pas mal arrosée – ou bien affronter au choix un mur de flammes ou deux « B.N.I. » en pleine lutte. La première option sembla la plus optimiste, et ils observèrent le combat à quelques mètres de distance, espérant que les deux opposants restent au point où ils en étaient.
La loutre bleue semblait prendre facilement l'avantage sur le canidé, qui n'appréciait visiblement pas l'eau que lui aspergeait son ennemi. Il profita cependant d'un instant de répit pour le mordre à la patte ; un cri de douleur sortit, sitôt réprimé par un geste brusque qui envoya le chien de feu contre un mur, à moitié sonné. La loutre bleue avait gagné pour le moment, et elle se tourna vers les agents de police, comme si elle avait subitement remarqué leur présence.
Contre toute attente, la cible de son attaque suivante fut la barrière de flammes, qu'elle éteignit en moins d'une minute. La créature se dirigea ensuite vers les humains et leur fit signe qu'ils pouvaient passer. Ils ne se firent pas prier et prirent leurs jambes à leur cou en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire. La « B.N.I. » esquissa un léger sourire affectif, sitôt réprimé par un petit gémissement. Elle regarda sa patte mordue qui lui faisait tant souffrir ; la morsure avait créé une hémorragie plutôt sérieuse. La loutre regarda une dernière fois l'avenue où les autres se battaient, mais elle préféra s'en éloigner un peu avant de s'adosser à un mur. Elle était bien trop faible pour pouvoir les aider, alors autant se mettre à l'abri.
Le corbeau se chargeait du dragon vert, et la chauve-souris de l'écureuil volant. Ce dernier avait beaucoup d'aisance et prit vite l'avantage sur son adversaire, qui évitait les éclairs comme il pouvait. Cependant, on ne pouvait pas dire la même chose de son ami le dragon. Le combat était très serré, et les deux combattants se blessaient beaucoup, sans réussir pour autant à gagner la bataille.
Le duel s'éternisait. Le professeur, ainsi que ses assistants et sa « fille » espéraient de tout cœur que cela ne se termine pas trop mal.
L'écureuil se mit soudain à émettre d'étranges gestes en regardant le dragon vert. Celui-ci fut apparemment le seul à comprendre et sourit légèrement.
« Que se passe-t-il ? demanda Luke, soudainement inquiet. - Il semblerait que quelque chose va se produire ... » proposa son mentor qui partagea le sentiment de l'adolescent. Il fit un pas en arrière, avant d'ajouter : « Et j'ai un mauvais pressentiment ... »
Une silhouette rejoignit la rue de la loutre bleue et s'en approcha. Elle se mordit la lèvre et se maudit de ne pas avoir sur elle de quoi soigner la blessure. Cependant, elle sourit en voyant l'écureuil blanc gesticuler de loin. Elle s'éloigna en courant après avoir fait un signe discret à la créature bleue. Elle sourit.
« Trois, deux, un ... » sembla-t-elle dire, son sourire s'épaississant à chaque instant.
L'écureuil brilla. Cette fois, le gentleman se mit à reculer franchement, apeuré.
« Cachez-vous tous, vite ! » hurla-t-il en se blottissant dans le coin formé entre une armoire et un mur, aussitôt imité par ses amis, soudainement terrorisés.
La créature lança une vague d'éclairs qui toucha l'avenue entière. Seul le dragon sembla ne pas craindre cette déferlante d'électricité, et ne sentit quasiment rien. Ce ne fut cependant pas le cas des trois créatures ennemies, qui s'étaient évanouies pour de bon. Le professeur d'archéologie et ses assistants eurent raison de se protéger, car la fenêtre explosa en milliers de morceaux de verre lorsque l'onde d'électricité la frappa, et les débris tranchants vinrent voler sur plusieurs mètres, certains se plantant dans les murs ou sur les meubles. L'éclair, lui, laissa une énorme trace noire horizontale sur le sol, signe que le parquet avait été en partie carbonisé à cet endroit.
« Je n'avais jamais vu ça ... marmonna l'assistante du professeur, effarée et toute pâle. Surtout venant d'une si petite créature ... »
Cependant, les vainqueurs aussi semblaient blessés. La loutre bleue qui avait disparu avait une patte rouge de sang, le dragon portait de nombreuses traces de coups de becs et de serres venant du corbeau, dont certaines qui commençaient à rougir également. Quant à l'écureuil, il semblait épuisé à force de lancer tant d'éclairs – qui avaient également grillé toutes les ampoules du quartier, quelles que soient leurs tailles : cette électricité était assez puissante pour mettre en surtension toute une zone d'habitation.
« Professeur, devrions-nous les soigner ? demanda Luke timidement. Lui qui aimait les animaux, ces créatures – qui étaient de leur côté, de plus – ne faisaient pas exception, et les voir ainsi lui brisait le cœur. - Il est vrai que ce serait indigne d'un gentleman de les laisser ainsi, mais il ne faut pas oublier qu'elles peuvent être très dangereuses ... De plus, en principe nous sommes censés rester dans la chambre d'hôtel jusqu'à ce qu'elles ... Luke ? »
L'adolescent était déjà parti, ignorant la réponse de son mentor. Il descendit les escaliers, prenant garde à rester le plus silencieux possible. Il fut surpris au départ en voyant que la réception – ainsi que tout le rez-de-chaussée de l'hôtel d'ailleurs – était déserte. Mais en y réfléchissant, il aurait été inutile d'y rester en permanence, puisque personne n'entrait ni ne sortait. En principe, bien sûr. Ce fut donc sans difficultés que le jeune garçon sortit de la bâtisse et s'élança vers les trois créatures.
Son réflexe fut de chercher la loutre bleue, visiblement la plus blessée du groupe. Il la trouva sans mal dans la rue où il l'avait vue partir, à la poursuite du canidé noir. Elle n'avait pas bougé et demeurait allongée contre un mur, épuisée et souffrante. Le bruit l'éveilla – car elle semblait dormir – lorsque Luke s'approcha, peu confiant mais sans pour autant trembler. Le premier réflexe de la créature fut de se lever et de montrer les crocs, mais ses forces l'abandonnèrent vite et elle s'écroula sur le sol tout d'un coup.
« Calme-toi, tu n'as rien à craindre ... » murmura Luke, pour rassurer la créature comme pour se rassurer lui-même. Son interlocuteur, incapable de se défendre, ne pouvait qu'espérer qu'il dise vrai. Il gémit, se penchant sur sa plaie.
« Eh bien, c'est une sacrée morsure ... reprit le garçon en regardant la blessure. Si tu me fais confiance, moi et mes amis pourrions vous soigner là-haut, toi et tes amis ... »
La loutre bleue répéta son raisonnement. Sa plaie risquait de lui être fatale, et le seul moyen finalement de s'en sortir était d'écouter cet étranger. Elle geignit à nouveau, mais avec un léger sourire. Au point où elle en était, elle n'avait plus qu'à écouter l'enfant.
« Matt ? C'est ton nom ? ... ça veut dire que tu es d'accord ? » La créature acquiesça lentement et tenta de se relever. Encore un échec, mais Luke se précipita sur elle afin de l'aider. Il lui passa délicatement une patte avant – celle qui était valide – par-dessus son dos, permettant à la créature d'être debout et de marcher plus facilement.
« Très bien, Matt ... sourit l'adolescent en la regardant. Je vais te ramener là-haut, puis je m'occuperai de tes amis, ça te va ? »
Les trois créatures avaient été amenées dans la chambre du professeur Layton avant d'être soignées. Chacun avait participé aux soins, et Sandra était sortie de sa chambre pour les aider. Luke avait appris, en continuant sa discussion avec les créatures – ce qui sidéra l'adolescente sur le moment par la même occasion – les noms des deux autres : l'écureuil se nommait Gabrielle, et le dragon vert Nina. La jeune fille ne s'était jamais doutée que l'adolescent soit capable de les comprendre.
« Peut-être que, si nos amis sont avec nous, ils pourraient nous dire d'où ils viennent ? » proposa Flora en souriant, pleine d'espoir. En effet, cette réponse tant attendue aurait pu faire grandement avancer l'enquête.
Gabrielle émit de petits cris aigus mais doux. Luke fronça les sourcils, surpris. Cependant, il traduisit ce qu'elle avait dit, suite aux demandes de ses amis.
« Professeur, elle dit que ... qu'ils ne doivent pas le dire, s'étonna Luke. Mais pourquoi donc ? »
La question était bien sûr à l'intention des trois créatures. De nouveaux cris, de Nina cette fois, apportèrent une réponse, bien que ce ne soit pas celle qu'ils espéraient.
« ... Il semblerait que le fait de répondre à la question « Pourquoi ? » amène à dire d'où ils viennent. Et qu'ils ne doivent donc pas le dire non plus. »
Un soupir sortit de la bouche du groupe entier. Emmy crut remarquer que Sandra, elle, n'avait pas réagi et continuait de s'occuper de la morsure de Matt comme si de rien n'était. Elle avait forcément entendu, et elle aurait dû s'en soucier, puisqu'elle cherchait également à élucider le mystère ... Cependant, l'assistante du gentleman préféra garder le silence sur le moment.
Invité Invité
Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:34
aveec ta fic sur le professeur et les pokémons, je m'imagine beaucoup d'énigmes
Andréa Heart
Messages : 996 Date d'inscription : 21/04/2012 Age : 26 Localisation : Quarante-deux.
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Sujet: Re: Fan Fiction ? Ven 27 Avr - 17:53
Ah boooooon ? <3 Tu nous en feras part un de ces jours, n'est-ce pas ? ^^